Les punaises de lit que l’on appelle communément « puces des lits » se nourrissent de sang humain. Pour ce faire, celles-ci infestent notre habitat en se dissimulant dans le plancher, dans divers recoins et bien évidemment dans un lieu où elles sont sûres de pouvoir s’alimenter à profusion, c’est-à-dire dans notre lit.
Présentes dans les maisons, les hôtels, les chambres d’hôtes, les hôpitaux, les trains de nuits et dans bon nombres d’autres endroits tout aussi stratégiques, ces parasites sont dotés d’un système buccal leur permettant de piquer puis de sucer le sang. Le mode opératoire d’une punaise de lit consiste à piquer la peau afin d’injecter de la salive, laquelle contient un anesthésiant. Suite à cela, la Cimex Lectularius – de son nom scientifique – injecte un anticoagulant dans le but de fluidifier le sang pour optimiser le processus d’aspiration. Repérant leur proie grâce à la chaleur dégagée par le corps, le plus souvent celles-ci piquent à trois ou à quatre reprises. Visibles à l’œil nu, ces insectes nuisibles mesurent de 5 à 8 mm à l’âge adulte et leur aspect est comparable à un pépin de pomme. D’un autre côté, il va de soi qu’il n’y a pas mieux…
Bien que particulièrement actives de nuit, les punaises de lit femelles peuvent être amenées à piquer en journée. Il est à noter que sa longévité varie de 4 mois à un an. Par ailleurs, une femelle est susceptible de pondre de 200 jusqu’à 500 œufs dans des conditions optimales. Sitôt absorbée la ration de sang nécessaire, une femelle qui a été fécondée est en capacité de pondre plus ou moins une dizaine d’œufs. Loin d’être un insecte sédentaire, la puce des lits est une opportuniste qui se propage un peu partout dans les habitations tout en privilégiant les chambres à coucher.
Si ses piqûres sont indolores, elles peuvent néanmoins occasionner des démangeaisons. On observe alors quelques traces à l’instar d’une piqûre de moustique même si les réactions cutanées diffèrent d’un sujet à l’autre. Sont-elles vecteurs de maladies connues ? A ce jour, même si le doute est permis, il va sans dire qu’absolument aucune preuve scientifique ne valide une telle hypothèse. Résistantes à bien des insecticides, les puces des lits nécessitent dans la majorité des cas l’intervention d’un professionnel.
De nos jours, nul ne peut se considérer comme étant à l’abri. Il est vrai qu’un simple contact avec une personne tout comme avec un lieu infesté peut largement suffire à propager ce fléau…