Ce qu’il faut retenir sur les OGM :
Les plantes génétiquement modifiées, très inégalement réparties dans le monde, constituent une avancée scientifique importante datant du siècle dernier.
Cette évolution a été possible grâce à la création de la transgenèse (en 1972), technique scientifique permettant de modifier les caractères d’un organisme receveur. Nous avons d’ailleurs abordé les deux principales méthodes : la transgenèse par Agrobacterium tumefaciens et la biolistique. La création d’OGM s’est accompagnée d’une hausse des rendements pour les agriculteurs les cultivant.
La modification génétique a permis le développement d’une résistance à certaines attaques extérieures (notamment aux herbicides, aux insectes et aux virus) que ne possèdent pas les plantes «naturelles». Cependant, au bout d’un moment, les insectes et la majorité des mauvaises herbes développent une résistance à la plante GM.
Ces plantes génétiquement modifiées détiennent donc, en contrepartie, des inconvénients que n’ont pas les plantes «naturelles» :
- Un risque de contamination des champs non GM
- Une toxicité envers les insectes non ciblés
- La pollution des sols (et cours d’eau)
- Les allergies qu’ils peuvent provoquer
- Le risque, cependant faible, d’une résistance aux antibiotiques
- L’augmentation des pathologies et décès prématurés lors de leur consommation n’ont pas été prouvés en raison d’un manque de recul. Cependant, avant commercialisation, les OGM sont soigneusement étudiés pour éviter toute conséquence néfaste sur la santé.
- Leur important coût (cas de l’Inde)
Nous pouvons donc nous attendre, dans le futur, à de nouvelles découvertes sur les OGM. En effet, à l’heure actuelle, les scientifiques ne disposent pas de toutes les réponses sur ce vaste sujet.